Frère Jean-Paul Gagnon, c.s.c. - Congrégation de Sainte-Croix au Canada

Voilà en quelques mots l’histoire de ma vocation en Sainte-Croix. Après avoir rencontrer la père Gérard Leblanc, c.s.c. qui est venu pour la retraite annuelle dans ma paroisse à St. Eusèbe de Verceil de Montréal, j’entre au noviciat de Pointe-Claire à l’âge de 15 ans. Je n’étais pas vieux! Je connaissais bien l’Oratoire Saint-Joseph et l’Externat Sainte-Croix. Après réflexions, je décide d’entrer chez les Sainte-Croix. Je suis fils unique et je n’avais en tête que le Frère André – c’est comme le Frère André que je veux être et rien d’autre. Alors, mes parents et ma grand-mère maternelle viennent me conduire au noviciat, le jour même de l’inauguration du carillon de l’Oratoire. Je suppose que j’avais quelques liens avec le sanctuaire du Mont-Royal. Oui, à tous les dimanches nous venions à la messe de 11h.

Nous sommes le 15 mai 1955. Tout à commencer à partir de ce jour, j’ai dû prolonger mon postulat et noviciat, j’étais trop jeune pour faire les premiers vœux que j’ai fait le 23 décembre 1956 et 30 octobre 1960 pour les vœux perpétuels ainsi que les vœux des missions. C’est alors que je partais pour l’Italie à Mezzano di Prémiero – Quel bonheur! Je peux dire que j’ai toujours été très heureux. Ma première obéissance m’a marquée profondément. Mais c’était trop beau, ça n’a duré que quatre ans. L’école a été vendu aux Salésiens. On dit qu’on s’attache à une première obédience, c’est mon cas, j’en rêve encore après 60 ans.

À mon retour au pays en 1960, c’est à l’Oratoire Saint-Joseph que je suis nommé comme sacristain. En 1987, je suis nommé directeur d’une maison pour jeunes immigrants en attente d’une statue de réfugiés. Là aussi, c’était trop beau pour que ça dise en 1988 on me nomme à Cornwall à la paroisse de Sainte-Croix comme assistant du curé. En 1989, je reviens à l’Oratoire et j’y suis depuis ce temps.

Pendant 25 ans, je sillonne Montréal et ses environs pour implanter les petites banques de l’Oratoire dans les commerces. En même temps, je suis responsable du bureau des bénédictions. Pendant tout ce temps, je suis directeur de la Maison Lexington. Maintenant, je suis l’économe de la Maison Coronet depuis une quinzaine d’année.

Voilà en gros mon cheminement et je ne suis pas mort. J’aime Sainte-Croix, j’aime mon travail et que Dieu me garde encore longtemps! J’ai maintenant 81 ans et je suis en pleine forme. Grâce à Dieu!

Frère Jean-Paul Gagnon, c.s.c. 

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